J'ai aimé, été aimé, et son cœur n'en a fait qu'à ma tête. Comme je ne savais pas si je devais en rire ou en pleurer, j'ai pleuré et j'ai ri.
Pluie et soleil. Pluie, puis soleil.
L'alternance fait pousser les fleurs que l'on sème ; pourquoi pas les amours assommées à la volée ?
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J'ai grandi le cœur collé contre le tien si petit, mon enfant ; mon âme frêle tenant toute entière dans ta main minuscule.
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L'objection "ça ne te regarde pas" sonne précisément comme l'aveu du contraire, doublé de l'épouvante qu'éprouvent les adultes devant la perspicacité des enfants.
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Bouton de coccinelle |
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Si l'on me sommait de me qualifier en trois adjectifs, je dirais : "sincère, distrait, j'ai oublié le troisième".
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Ma vie n'a pas été avare en découvertes renversantes : mon premier vers de Rimbaud, mon premier verre de Bourgogne, la première fois que j'ai senti le souffle de mon enfant sur ma peau. Une question me taraude maintenant que je tutoie la moitié de ma vie : comment être surpris dorénavant ?
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Chaque fois que je pense avoir épuisé mes réserves de larmes ; un poème, deux notes de musique, le vol d'un oiseau, la voix d'un enfant ; une seule de ces grâces me rappelle que certaines sources sont intarissables.
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En avril, printemps et hiver dansent un curieux ballet : quand on attend des développés du premier qu'ils finissent en arabesques, le second les interrompt d'une glissade dessous-déçu. Le spectateur, lui, oscille entre le manteau et la chemisette.
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Mon printemps et ton souvenir, nos matins frais
Le baiser de tes iris, et leur parfum et leur malice
- m'embras(s)e à feu vif !
Etre plein de la vie permet l'émerveillement.
RépondreSupprimerBonne journée.
L'émerveillement est source de tant de joie.
SupprimerMerci.
Comment être surpris dorénavant ? Pas d'inquiétude ! il est des êtres qui sont nés pour être surpris et s'émerveiller....et...il me semble bien que tu en fais partie et que la source de l'émerveillement est intarissable ! comme la source des larmes...
RépondreSupprimerChère Capucyne merci.
SupprimerC'est exactement pour cela que les deux réflexions se suivent et se contredisent joyeusement !
Bonne journée au milieux des oiseaux (en)chanteurs !
Quel bonheur tu dois ressentir de pouvoir coucher si poétiquement sur le papier ce qui se passe au plus profond de toi !
RépondreSupprimerBonjour Chinou,
SupprimerJ'ai mis un temps qui m'a paru infini à parvenir à traduire en mots ce qui bouillonnait à l'intérieur. Et pourtant aujourd'hui encore je trouve mes mots bien maladroits.
Merci de leur trouver grâce !
Pierre.
Quel merveilleux texte Pierre,
RépondreSupprimerTes mots expriment si bien ce que tu as en toi, l'émerveillement de tout, de toutes les beautés qui nous entourent et que ton coeur ressent. Et pourquoi pas une petite larme à la vision d'une coccinelle au centre d'une plante.
Merci pour ce doux moment et tes fleurs sont merveilleuses, voilà de quoi être attendrie.
Bel après-midi dans ton jardin enchanteur.
Comme c'est gentil Denise ! (Et la vérité, c'est que je pleure effectivement pour bien moins que ça...)
SupprimerDouce soirée, douce comme le printemps retrouvé.
Pierre
Je ne laisse pas de commentaire, mais je lis tes articles.
RépondreSupprimerBonne soirée
Merci Estelle de me l'écrire.
SupprimerJ'espère que tout va bien dans votre nouveau nid.
Ici le printemps semble enfin installé. Il fait déjà bien sec...
Toutes mes amitiés,
Pierre.
Bonjour Pierre, qu'il est beau, ce ballet entre tes réflexions couchées sur le papier et les photos de ton jardin ! Toutes sont reliées par le fil rouge de ta sensibilité, qui leur tisse une trame pleine d'émotion. Merci beaucoup, comme d'habitude, pour ce joli moment que tu offres à tes lecteurs !
RépondreSupprimerMerci en retour, comme d'habitude, pour ces mots adorables.
SupprimerLa vie n'est qu'émotions !
Belle et tendre journée,
Pierre
coucou Pierre, je rejoins Sophie, tes textes sont toujours si beaux, si émouvants, si tendres aussi
RépondreSupprimerOui, le "ça ne te regarde pas" annonce les prémices de grands changements et ses premières fois vont pleuvoir désormais, elle grandit ta fille, ton bébé, ta toute petite étoile qui hier encore hésitait à se lancer de ses petits pas à la conquête du monde
Ton troisième, je dirais émerveillé parce que tu l'es par la vie et les choses, c'est ce qui t'irait le mieux je pense
Tes photos évoquent bien le printemps, ici aussi tout repart et le vert gagne du terrain
Une belle journée nous attend, vivons là comme un présent
des bises ensoleillées
Tu as bien raison : chaque journée est un présent.
SupprimerÉmerveillé m'irait parfaitement, particulièrement s'il ne devait en rester qu'un. Merci !
Douce et belle journée,
Pierre.
ta plume légère, mélancolique et sensible me ravit à chaque lecture, entre les pas de ta fille qui grandit et le printemps qui bat tambour dans ton jardin, je suis tellement contente d'avoir découvert ton espace..
RépondreSupprimerJe mesure mon privilège de partager cet espace, et de récolter en retour tant de bienveillance.
SupprimerMerci infiniment.
Heureuse journée,
Pierre.
Avril tout en contraste, nous nous dirigeons vers l'été, et que nous réserve cet été ? Je n'ai pas de boule de cristal, je prendrai ce qu'il veut bien donner.
RépondreSupprimerJe ne peux m'empêcher d'espérer un été un peu pluvieux, juste ce qu'il faut, et pas trop chaud, juste ce qu'il faut.
SupprimerMais je prendrai ce qu'il donnera !