À l'océan, nul n'est tenu |
L'été s'allonge, s'étend, s'étire ;
Tu es loin et tu me manques, ma grande d'amour, ma moitié de cœur.
Tu es loin et je perçois sans les voir,
Ton nez froncé, tes rires en coin - mon ailleurs, ton ici.
Tout me manque quand je t'attends.
L'été se courbe comme un sourire ;
Quand ton frère, les fleurs et tes sœurs,
Qui d'un regard, qui d'un pétale, m'offrent l'avoir,
La douce monnaie - qui renvoie l'ombre à son midi :
L'éclat des pensées des champs.
Et le vent, de me souffler qu'elles te plairaient.
Ainsi défilent les pensées.
Cache-cache ; de l'art d'être pétale parmi les verticilles |
La pensée, à la campanule : pousse-toi de là que je pense ! |
Viola arvensis ; l'authentique et botanique pensée des champs |
Viola corsica : éclat de joie, belle comme une île |
Quand une pensée s'invite, l'esprit du jardin s'éclaire |