Dans mon jardin, à l'issant d'un long sommeil, de jeunes arbres au charme exotique font la cour à de respectables vivaces.
Autour de leurs amours naissantes flotte le parfum des bals musette d'antan. Vous savez : ces parenthèses hors le temps et l'espace où l'on voyait se lier, l'instant d'une danse, deux âmes qui auraient dû ne jamais se rencontrer. La demoiselle la plus timide du village et l'aventurier de passage - ou l'inverse. Le destin pouvait bien avoir oublié nos deux cœurs hier étrangers ; peu leur importait : les valses se moquent éperdument du destin. Ainsi, ils s'accordaient si bien, le temps d'une chanson, que rien ne devait plus les séparer. Exit le bal ! exit les convenances ! un regard échangé furtivement, deux sourires, un baiser, et c'est la fuite vers la vie ! La vie, enfin.
"(...) elle, qui l'aimait tant, elle le trouvait le plus beau du jardin (...)" |
On retrouverait le souvenir de cette rencontre sur une photo d'époque, un demi-siècle de bonheur plus tard. Les sourires intacts. Intacte aussi, l'étincelle de surprise née dans l'âtre des cadeaux inattendus, figée à jamais dans le ciel brûlant de l'instant.
Allons, voilà que je m'éloigne de mes plantes... enfin, en apparence. Car derrière la petite histoire se cache une grande question : mes arrière-petits enfants contempleront-ils un jour, au détour d'un album aux photos jaunies, le portrait de mon camphrier et de sa menthe suave ? Souriant comme les plantes paraissent sourire : en caressant le vent du revers de leurs feuilles étincelantes.
Je n'ai pas la réponse à cette question. Et je suis ravi ; oui, ravi de continuer à me la poser, encore et encore ; et ravi d'être libre d'inventer à l'envie les chemins qu'elle pourrait emprunter.
Cinnamomum camphora : le parfum qui cache la rusticité
Le camphrier est un arbre qui emporte avec lui les légendes de son parfum enivrant. On extrait de son bois dit "de Ho" le camphre et son épice pénétrante. Il évoque la puissance et la fraicheur, la force et la douceur. Son vert tendre est de ceux qui invitent à la sieste et à la contemplation. Sa silhouette réunit grâce et plénitude.
On ne taille pas un camphrier : on le regarde pousser, respectueusement. Plus tard, les enfants grimperont sur ses branches. Les adultes feront la sieste quelques mètres en dessous. Il offrira aux plus aventureux d'entre nous de concocter des baumes aux vertus antalgiques.
Messire le (très jeune) prince de Ratvinsara, futur roi du monde |
On ne taille pas un camphrier : on le regarde pousser, respectueusement. Plus tard, les enfants grimperont sur ses branches. Les adultes feront la sieste quelques mètres en dessous. Il offrira aux plus aventureux d'entre nous de concocter des baumes aux vertus antalgiques.
Le camphrier, c'est l'enfance qui jamais ne s'envole de sa branche.
Pour moi, c'était avant tout un arbre inaccessible. Réservé aux régions où le froid commence à partir de 5°.
Et puis un jour, au détour d'une balade parisienne, mes yeux se sont au contraire écarquillés : devant moi, dans le parc qui enturbanne les serres d'Auteuil, se tenait un camphrier. Au Nord de la Loire, en pleine terre et surtout : en pleine santé. Comme un défi jeté au visage d'un climat que je croyais être un obstacle infranchissable à sa survie. Il était là, devant moi ; il me caressait le regard de sa majestueuse bienveillance. Je suis resté longtemps immobile à le contempler. J'ai goûté jusqu'au dernier de ses reflets, sans me presser.
Nous étions au printemps, l'hiver avait été rude et pourtant ses feuilles persistantes étaient à peine abimées. Alors, j'ai reconsidéré tout ce que je croyais connaître des camphriers. J'ai lu, relu, demandé conseil à un aréopage d'érudits pépiniéristes. Les avis ont fortement divergé. En fait, il y avait autant de versions que de savants. J'ai retenu l'hypothèse la plus optimiste : le cinnamomum camphora serait en réalité beaucoup plus rustique qu'on ne le prétend. Tout simplement. Le plus difficile serait de l'aider à affronter la rudesse des ses premiers hivers. Ensuite, tout roulerait pour lui.
La paternité me l'a appris : les bébés fragiles font souvent des enfants résistants. Ma décision était prise.
La paternité me l'a appris : les bébés fragiles font souvent des enfants résistants. Ma décision était prise.
Quand j'ai acheté ma maison, j'ai planté un camphrier à l'abri du vent, face à l'orient. Un tout petit camphrier : je ne suis nullement pressé. J'ai juré que mon jardin se construirait en escargot autour de lui. Il serait à notre pays imaginaire ce que l'île Saint-Louis est à Paris.
Mentha suaveolens : si commune et...si précieuse
On dit souvent que ce qui est rare est précieux. Peut-être est-ce parfois vrai, mais ça ne se vérifie pas toujours ; et inversement, on a tort de ne pas se pencher plus souvent sur ce que l'on croit être commun. Il arrive qu'un trésor repose dans le creux d'une silhouette croisée mille fois. Son charme se tient là, lové dans un lit de timidité, emmitouflé de pudeur.
La Menthe suave compte parmi ces miracles que nous croisons chaque matin sans juger utile de nous y arrêter.
Parfois, on la cueille pour des motifs culinaires comme on se saisirait du sel sur la table. Sur ce point, je ne suis pas meilleur qu'un autre : la belle dont je vais vous parler aujourd'hui, je l'aurais certainement foulée du pied si elle n'avait choisi d'élire domicile à côté de mon camphrier.
Sentez comme ma sève coule sous ma silhouette familière |
Parfois, on la cueille pour des motifs culinaires comme on se saisirait du sel sur la table. Sur ce point, je ne suis pas meilleur qu'un autre : la belle dont je vais vous parler aujourd'hui, je l'aurais certainement foulée du pied si elle n'avait choisi d'élire domicile à côté de mon camphrier.
Au gré des vents, elle s'est ressemée précisément à cet endroit. Là où je ne pouvais l'ignorer.
J'aurais pu me contenter de la déraciner pour dégager le pied de Sa Majesté l'impérial camphrier. C'eût été le réflexe naturel d'un jardinier face à une vivace certes sympathique mais un brin invasive. Seulement voilà : un je-ne-sais-quoi m'a tapé sur l'épaule au moment de sortir ma serpette.
Alors, j'ai gardé mon outil pour un meilleur usage. Quand un je-ne-sais-quoi me tape sur l'épaule, je l'écoute : on n'est jamais trop prudent. C'est ainsi que j'ai pu regarder ma menthe suave accompagner spontanément son prince d'un pays lointain dans ses débuts difficiles, centimètre après centimètre, jusqu'à progressivement mêler son parfum au sien.
Alors, j'ai gardé mon outil pour un meilleur usage. Quand un je-ne-sais-quoi me tape sur l'épaule, je l'écoute : on n'est jamais trop prudent. C'est ainsi que j'ai pu regarder ma menthe suave accompagner spontanément son prince d'un pays lointain dans ses débuts difficiles, centimètre après centimètre, jusqu'à progressivement mêler son parfum au sien.
Ses feuilles délicatement arrondies, son vert tendre qui illumine le crépuscule, ses fleurs blanches gracieuses sont venues irradier ce coin de pelouse triste de leur joie sauvage.
J'en ai oublié de venir tondre les alentours. Oui, moi le jardinier plein de certitudes, je me suis pris à tomber sous le charme d'un petit pied de menthe effronté, débarqué de nulle part pour me rappeler que la nature décide toujours, à la fin, comme elle le faisait avant nous et le fera après nous.
Depuis ce jour, j'ai pris la résolution de respecter les aléas du climat et de ne pas trop éloigner mon jardin des espèces que la nature a prévu pour ma région. Grâce à sa menthe, mon camphrier se contentera, s'il survit, d'être l'un des rares habitants exotiques de mon tout petit coin d'Île de France. C'est là le mouvement naturel de la vie... notre petit, tout petit coup de pouce en plus. Et les menues libertés qu'on s'accorde avec la règle énoncée à la faveur d'un coup de cœur ou d'un instant de folie.
Il est un peu moins crépusculaire maintenant, Monsieur le crépuscule ! |
J'en ai oublié de venir tondre les alentours. Oui, moi le jardinier plein de certitudes, je me suis pris à tomber sous le charme d'un petit pied de menthe effronté, débarqué de nulle part pour me rappeler que la nature décide toujours, à la fin, comme elle le faisait avant nous et le fera après nous.
Depuis ce jour, j'ai pris la résolution de respecter les aléas du climat et de ne pas trop éloigner mon jardin des espèces que la nature a prévu pour ma région. Grâce à sa menthe, mon camphrier se contentera, s'il survit, d'être l'un des rares habitants exotiques de mon tout petit coin d'Île de France. C'est là le mouvement naturel de la vie... notre petit, tout petit coup de pouce en plus. Et les menues libertés qu'on s'accorde avec la règle énoncée à la faveur d'un coup de cœur ou d'un instant de folie.
Les milles et une vies du tandem olfactif
Mon camphrier a connu son premier hiver. Je l'ai enveloppé d'un voile et j'ai serré mes poings dans le froid. La rudesse d'un air glacial l'a fait trébucher. Le printemps l'a vu se relever. La sécheresse d'un mois de juin éprouvant l'a fait perdre l'équilibre une deuxième fois. Une pluie d'orage lui a redonné la vie. La menthe, elle, est de ces vivaces qui repoussent plus vite qu'on ne les arrache. Inutile de s'en faire pour elle.
Vus du ciel le plus proche |
J'ai souri de voir mon camphrier deux fois ressuscité et sa menthe immortelle s'entendre comme s'ils avaient grandi dans la même pépinière. Cette rencontre improbable m'enchante. C'est le chant de mon jardin ; celui qu'il a choisi de jouer sans que je ne lui impose sa partition ; simplement un instrument sur deux.
Grâce sauvage, sage harmonie |
En fin de matinée, j'aime descendre sur la berge de ma petite rivière et m’assoir sur un tronc d'épicéa que nous avons laissé là après sa chute, exactement à la place où il était tombé. Mon aînée faussement exemplaire - et vraiment adorable - m'accompagne. Nous ne disons rien. De notre observatoire, nous distinguons, à quelques mètres de nous, le vert éclatant du camphrier et de sa vivace naturalisée. En écoutant le bruit de l'eau qui passe, nous buvons un thé à la menthe en réalisant notre chance d'être précisément à cet endroit.
Moi qui pense peu à l'avenir, hier, j'ai rêvé à des lendemains lointains, par-delà les lignes d'horizon. D'un de ces rêves qui s'invite sans avoir été convoqué. C'est ainsi que le vieil homme que je deviendrai un jour a regardé par sa fenêtre d'une vue troublée par l'âge. C'est ainsi que j'ai vu un tableau prendre soudain vie : des enfants, mes arrières-petits enfants, cueillant à ma demande quelques feuilles de menthe au pied du camphrier - dont la plus basse des branches accueillerait une balançoire.
On ne domestique jamais ses rêves ; ils sont libres, insaisissables et éthérés, volent au gré des vents qui nous traversent. Un rien les inspire. Ce rien, c'est souvent une part invisible de notre vérité.
Je ne sais pas si l'on peut pleurer en dormant. Je sais simplement que mon oreiller avait un goût salé lorsque je me suis réveillé.
Les beaux mariages faits par dame Nature !
RépondreSupprimerIl faut toujours désherber avec la main légère pour ne pas supprimer une jolie plantoune.
Le camphrier des serres d'Auteuil bénéficie de "l'effet urbain" mais si tu bichonnes le tien, lui parle, lui envoie des ondes d'amour et le protège en hiver, il passera sans encombres la difficile période de la jeunesse et deviendra un bel arbre.
Bonne journée
Bonjour Sylvaine,
SupprimerMerci de ta visite matutinale et de ton gentil mot. Oui, l'effet urbain est revenu dans la bouche des pépiniéristes que j'ai consultés. Il est certain que ça a joué. Mais j'ai la chance d'avoir un endroit très protégé dans mon jardin qui devrait donner sa chance à mon camphrier (si je prends beaucoup de soin dans la constitution du voile d'hivernage). Il a passé l'hiver dernier malgré plusieurs jours à -11 degrés, ce qui n'est pas si fréquent chez nous. Alors je croise les doigts et je bichonne !
Je te souhaite une très belle journée de soleil et chaleur.
Geontran.
Bonjour Geontran.
RépondreSupprimerVoilà 2 parfums qui se marient bien. Cela me fait penser au baume du tigre dont nous usons beaucoup à la maison.
L'année dernière j'ai ramené du jardin de ma grand-mère (Gironde) une bouture du papyrus que j'ai toujours connu là-bas. Je ne souhaite pas non plus installer des plantes qui ne soient pas adaptées à notre climat, mais j'aime son côté exotique et c'était une façon d'avoir une pensée pour ma mamie disparue. Toujours est-il que je l'ai planté sur la berge de ma mare, je l'ai bien emmaillotée pour l'hiver (qui a été rude cette année) et il est reparti tranquillement au printemps. J'ai donc réussi à le garder pour sa première année. Mais pour voir régulièrement le pied mère lorsque je retourne en vacances en Gironde, il est plus petit. Je ne sais pas si j'arriverai à le voir se densifier ou à le conserver. C'est une expérience qui vaut le coup d'être tentée ;-)
Belle journée (caniculaire).
Estelle
Bonsoir Estelle.
SupprimerTon papyrus est nourri à la sève du souvenir. Il bravera le climat. Je suis sûr que tu goûteras la joie de le voir grandir, à son rythme, et à celui de ton jardin. Car il est le tien désormais. Son histoire est de celles qu'on garde contre soi. Mon goût du jardinage me vient à coup sûr de ma grand-mère maternelle. Quand j'étais adolescent, j'allais passer mes vacances chez elle. Nous étions tous les deux à la fois amoureux de notre solitude et plein de tendresse pour autrui. Nous nous retrouvions chaque soir pour nous promener dans son jardin. Le reste du temps, je l'aidais en secret, taillant de ci de là, arrachant les mauvaises herbes et éloignant les limaces une par une à la lueur d'une lampe torche. Aujourd'hui disparue, il y a un peu de son âme dans chacun de mes gestes.
Je te souhaite une soirée rafraîchissante après cette journée suffocante.
Geontran.
Voilà un portrait qui me ressemble ;-)
SupprimerMoi cela me vient justement de ma grand-mère paternelle. J'ai plein d'heureux souvenirs... Elle m'envoyait au jardin chercher les légumes ou les petits fruits. J'adorais l'accompagner pour nourrir les lapins, les canards, les oies, les tourterelles ... (oui on mange les tourterelles en Gironde). A la nuit tombée, lorsqu'il pleuvait, elle nous disait d'enfiler notre pardessus pour aller chasser "la cagouille" à la lampe torche :-)
Ce qu'elle préférait, c'était partir dans la forêt pour aller aux champignons. A 85 ans elle y allait toujours, au grand désespoir de ses enfants. Tous mes souvenirs avec elle sont emprunt de liberté, de petits plaisirs, de nature. Je pense souvent à elle avec beaucoup de tendresse.
Belle soirée Geontran, je file préparer un diner à ma tribu ;-)
Bonjour, je découvre ton blog (il parait qu'on se dit "tu", n'est-ce pas ?) et je tombe sous le charme de l'écriture, des plantes et des petites filles !
RépondreSupprimerMoi dont la mère disait "à te voir t'occuper des plantes, on ne te confierait pas un enfant"et qui, probablement pour lui donner tort, en ai fabriqué quatre, ils vont bien, merci, je ne sais conserver vivante que... de la menthe ! Je l'ai rapportée de mes Alpes où je bichonne les fleurs et le potager que d'autres ont plantés mais la menthe, c'est la mienne ! Elle a, jusqu'ici, résisté aux chaleurs extrêmes comme au froid et je m'émeus de la lire si bien sous ta plume.
Merci pour ce joli blog et au plaisir de te lire...
Bonsoir,
SupprimerMerci en retour, beaucoup, de ta visite. Effectivement, il me semble que l'usage veuille que l'on se tutoie.
Tu as bien sûr eu raison de donner tort à ta mère. Il faut toujours contredire les mauvais présages, même - surtout - lorsqu'ils sont prononcés par voix amie. J'ai d'ailleurs demandé à mes enfants de ne jamais hésiter à me contredire. Ainsi, soit ils ne le font pas (...et donc ils me contredisent), soit ils le font (... et donc ils me contredisent). Dans les deux cas mon but sera atteint !
Sincèrement, je pense que l'apprentissage de la liberté se fait très tôt, dans un très subtil équilibre.
Je suis sûr que ta menthe a l'odeur inimitables des parfums qu'on concocte soit-même et qui s'émancipent naturellement. Il faut la chérir particulièrement.
Encore merci de me, de nous lire, moi, les enfants et les plantes.
Je te souhaite une bonne soirée.
Bonjour Geontran rien à voir avec ton joli billet que je commenterai plus tard ,si tu vas à l'expo et si tu vois ma fille Sophie dis lui que tu viens depuis mon blog Je vais lui dire que tu viendr as Mais elle n'est pas toujours a l'expo E tout cas tu verras c'est très intéressant Tu me diras ce qun a pensé ta fille ?bonne journée a bientot Catherine côté terres
RépondreSupprimerBonjour Catherine,
SupprimerOui, je vais à l'expo en fin d'après-midi. Bien sûr, je te dirai ce qu'en a pensé ma fille, qui est impatiente de la découvrir (et moi aussi). Elle est curieuse et passionnée. Comme ta fille, j'imagine, avec quelques années d'écart ! Merci encore,
Geontran.
Bonjour Catherine,
SupprimerNous sommes malheureusement bloqués (à Paris, dans le 4ème arrondissement. c'est frustrant). Nous irons à l'expo samedi matin. J'espère que ta fille y sera, je crois que c'est le dernier jour.
Quelle chance d'avoir cette pette rivière en ton terrain et de pouvoir y déguster un thé à la menthe assis à deux sur le vieil arbre tout en méditant. Je découvre le camphrier je le trouve très beau, mais une sieste dessous m'interpelle, car on dit souvent qu'il faut se méfier de l'odeur du camphre très forte. En tous cas le menthe et la lavande sont les deux senteurs et les deux goûts qui me font du bien, rafraîchissant pour l'une, apaisante pour l'autre; le bonheur quoi ! Belle soirée Géotran à toi et tous les tiens.
RépondreSupprimerBonsoir Maryline,
SupprimerLe camphrier ne dégage réellement son odeur que lorsque l'on frotte les feuilles. Il ne pertubera pas ma sieste ! j'aime aussi beaucoup la lavande. La nature est décidément pleine de trésors !
Je te souhaite une très bonne soirée.
Geontran.
Bonsoir Géontran
RépondreSupprimerVoilà un arbre qui me plaît et dont la pousse est rapide ( je cherche un arbre qui pousse rapidement comme le catalpa ou le paulownia mais qui sont sensibles à l'oïdium d'après mes lectures )
Le camphrier résiste jusqu'à -10° mais ce qui m'arrête c'est la taille du trou de plantation
" La cavité doit faire jusqu'à 5 fois la taille de la motte du jeune camphrier. Cela implique pratiquement un mètre de profondeur pour près de 80 cm de large (en fonction du diamètre de pot)."
Avec le sol caillouteux que j'ai et de la place disponible j'ai peu de chance de creuser un trou de cette taille
Mais on peut peut-être faire un trou plus petit .
Qu'en pensez -vous ?
En tout cas c'est un mot que j'aime : camphrier .
Vous lire c'est un grand moment d'évasion , de poésie .
Bonne soirée
Bonjour Marithé. Il est effectivement conseillé d'installer le camphrier dans un trou de taille importante, surtout si le sol est compact. En ce qui me concerne j'ai respecté la règle du 5 pour 1. A priori, si votre sol est caillouteux, il a des chances d'être bien drainé. C'est une bonne chose. J'ai bouturé mon camphrier, qui drageonne à tout va. Si vous patientez un peu, je pourrai vous donner une bouture. Je serais heureux de le voir faire des petits. Par ailleurs, la motte sera petite, ce qui vous permettra de le planter dans un trou à sa taille. Il vous sera également aisé de le protéger par un solide voile d'hivernage le temps qu'il s'installe (2 à 3 ans). Il vous faudra seulement être un peu plus patiente...! Mais sa croissance est rapide. Ce n'est pas non plus un eucalyptus, qui grandit à vue d'œil, mais il présente l'avantage d'un feuillage dense.
SupprimerEnfin, comme vous j'aime le mot : camphrier. Il évoque pour moi le mystère et l'oubli.
Je vous souhaite une très belle journée.
Geontran.